FRANÇAIS


Introduction :

  • Biographies d'auteurs
  • Les figures de réthorique

Chapitres étudiés : 

  1. La tragédie et la comédie au XVII° siècle : le classicisme
  2. Genres et formes de l'argumentation : XVII° et XVIII° siècles
  3. Le roman et la nouvelle au XIX° siècle : réalisme et naturalisme
  4. La poésie du XIX° au XX° siècle : du romantisme au surréalisme

BIOGRAPHIES D'AUTEURS - Vie, études et œuvres

Biographie d'Emile Zola :


Biographie de Guy de Maupassant :


Biographie d'Arthur Rimbaud :

Œuvres étudiées :


Biographie de Molière :

Oeuvre étudiée : Le Tartuffe


Biographie de Prosper Mérimée :

Roman étudié : Carmen


Biographie de Théophile Gautier :

Oeuvre étudiée : Carmen


Œuvres étudiées

LES ROMANS ÉTUDIÉS :


  • Nouvelles naturalistes des soirées de Médan
  • Bel-Ami
  • Carmen

Nouvelles naturalistes des soirées de Médan :

Etude des nouvelles naturalistes des soirées de Médan avec :

  • L'attaque du moulin - Emile Zola
  • Boule de Suif - Guy de Maupassant
  • Sac au dos - Joris Karl Huysmans

BEL-AMI :

Etude de Bel-Ami de Guy de Maupassant :

CARMEN :

Etude de Carmen de Prosper Mérimée :

FIGURES DE RÉTHORIQUE (ou figures de style)

I - Les figures par analogie

La comparaison : 

Rapprochement d'un comparé et d'un comparant grâce à un outil de comparaison (comme, ainsi que, plus... que,etc.) 

Ex : 

"La terre est bleue comme une orange". (Paul Eluard) 


La métaphore : 

Comparaison sans outil comparatif. Les termes y sont pris au sens figuré. 

Ex

"Un serpent de fumée noire" (Guy de Maupassant)


L' allégorie :

Elle est la représentation concrète d'une idée abstraite.
Ex : 
La justice représentée par une femme aux yeux bandés qui tient une balance


La personnification :

Elle représente une chose ou une idée sous les traits d'une personne. 
Ex : 

"Les arbres font le gros dos sous la pluie." (Jules Renard) 


II - Les figures par substitution

La métonymie :

Remplace un mot par un autre mot selon un lien logique, par une relation analogique.

Ex :

  • Objet par sa matière (les cuivres pour les instruments en cuivre)
  • Contenu par son contenant (Boire un verre)


La synecdoque :

 Elle consiste à désigner la partie pour le tout (et le tout pour la partie), ainsi que la matière pour l'objet et le particulier pour le général.. C'est un cas particulier de la métonymie. 

Ex :

"Il parut cent voiles le long du fleuve" pour "Il parut cent bateaux à voile le long du fleuve"


La périphrase :

Elle remplace un mot par une expression qui le définit. Un simple mot est remplacé par des éléments de phrase plus complexes, jouant sur l'implicite. 

Ex

  • La ville rose (= Toulouse) 
  • La langue de Shakespeare (= anglais) 


III - Les figures par opposition

L' antithèse : 

Opposition très forte entre deux termes. 

Ex : 

"Être ou ne pas être" (Shakespeare, Hamlet, III, 1)


L' antiphrase : 

Elle exprime une idée par son contraire dans une intention ironique. On dit le contraire de ce qu'on pense. 

Ex

Tu as eu un zéro en histoire ? Ah, bravo ! 


Le paradoxe :

Il énonce une opinion contraire à l'idée commune, afin de surprendre, de choquer, d'inviter à la réflexion. 

Ex

De nombreux enfants au Q.I. très élevé sont en échec scolaire. 


L' oxymore :

Deux termes, unis grammaticalement, s'opposent par leur sens. L'union de mots contraires frappe l'imagination. 

Ex : 

"Un silence assourdissant" (Camus)


IV - Les figures par amplification et par atténuation

L' hyperbole :

Elle consiste à exagérer. Elle donne du relief pour mettre en valeur une idée, un sentiment. 

Ex

Je meurs de soif. 


L'anaphore :

Répétition de(s) même(s) terme(s) en début de plusieurs phrases, de plusieurs vers, de plusieurs propositions. On martèle ainsi une idée, on insiste, on souligne.

Ex :
"Paris ! Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! 

Mais Paris libéré !" 
Charles de Gaulle, extrait du discours du 25 août 1944.


La gradation :

C'est une énumération de termes organisée de façon croissante ou décroissante. 
Ex : 
"Je me meurs, je suis mort, je suis enterré." (Molière) 
"C'est un roc !... c'est un pic !... c'est un cap ! Que dis-je, c'est un cap ?...c'est une péninsule !" (Rostand)


L' anacoluthe :

Rupture de construction syntaxique. 
Ex : 
"Le nez de Cléopâtre, s'il eût été plus court, la face de la terre en eût été changée." (Pascal) 


La litote :

Elle consiste à dire moins pour faire entendre plus. 
Ex : 
"Va, je ne te hais point." (Corneille) 
Je ne dis pas non ( = J'accepte volontiers ) 


L'euphémisme :

Elle consiste à atténuer l'expression d'une idée, d'un sentiment (pour ne pas déplaire ou choquer). 
Ex : 

Il nous a quittés ( = mort ) 

Aller au petit coin 


Ci-dessous, le récapitulatif à imprimer :

REGISTRES LITTÉRAIRES


Les discours rapportés

1 - Discours direct

Le discours direct reproduit les paroles telles qu'elles ont été prononcées.

  • Il est introduit par un verbe « de parole » ou « verbe introducteur » puis un tiret (-) ou deux points (:) et délimité par des guillemets (« ... »)
  • Il peut comporter tous les signes de ponctuation ainsi que les interjections ou inversions nécessaires pour marquer l'interrogation, l'exclamation.

Exemple: 

Il s'écria: « Zut! J'ai oublié mon sac! »

2 - Discours indirect

Le discours indirect consiste à rapporter les paroles de quelqu'un.
  • On les fait alors dépendre d'un verbe introducteur (s'exclamer, crier, murmurer, ripoter...)
  • Les signes de ponctuation du discours direct (guillemets, tirets, points d'exclamations) disparaissent.
  • On change les pronoms personnels, les adjectifs, les pronoms possessifs, certains adverbes (ici, aujourd'hui, hier)
  • On supprime ou on transpose les tournures propres à l'oral. (interjections, onomatopées...)
  • On change certains mots interrogatifs:
est-ce que? ==> si
qu'est ce qui? ==> ce qui
qu'est ce que ==> ce que
  • On applique la concordance des temps si le verbe introducteur est au passé.
Exemple: 

Il s'exclame qu'il a oublié son sac.
Il s'exclama qu'il avait oublié son sac.

3 - Discours indirect libre

Le discours indirect libre modifie les paroles pour les intégrer au récit mais conserver leur expressivité.
  • Comme au discours direct, il n'y a pas de subordination au récit et ponctuation selon l'intonation
  • Comme au discours indirect, on modifie les pronoms, le temps et les connecteurs après un récit au passé.

Révisions 2° Sam Guedon 2018/2019
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